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21/07/2007

L'Atelier des Compères

L'Atelier des Compères
56, rue Galilée
75008 Paris
Tél. : 01 47 20 75 56
Internet : www.atelierdescomperes.com

En 2006, Un seul déjeuner accompagné de DD et un très bon souvenir... Un endroit assez atypique : une salle intérieure avec la cuisine ouverte, une cour privatisée bien agréable même avec des températures fraîches et des salles à l'arrière de la cour (alors en rénovation).

Pour le déjeuner, nous nous sommes laissés guider par le jeune chef : une petite crème de potimarron et fois gras en entrée puis une énorme côte de boeuf façon rossini, parfaitement cuite et de grande qualité, servie avec une cocotte de pommes sautées et champignons.

A noter, un patron sympa et amoureux de ce métier et du personnel franchement agréable... une addition très douce, autour de 110 euros.

Je parle souvent de cette table mais il faudrait surtout que je pense à y retourner...

23/01/2006

La Braisière

La Braisière
54 rue Cardinet
75017 PARIS
Tél. : 01 47 63 40 37

Déjeuner du 22/01/2006

La vie reprend et les restos aussi... C'est avec un vrai plaisir que je reviens dans ce restaurant. De nombreuses visites au cours des mois de septembre, octobre et novembre - aucune de recensée - juste avant le moment fatal. J'aime cette table, que je trouve sincèrement bonne et raisonnable sur les prix. Jacques Faussat est un chef adorable et, même si mon avis ne compte pas, j'apprécie la manière dont il travaille et la passion qu'il y met.

Cela fait 2 ou 3 semaines que je réserve régulièrement sans pouvoir venir. Cette fois est la bonne !

Quelques amuse-bouches pour se détendre : biscuits salés au cumin, rillettes d'oie... bon, allez, on attaque...

Entrée : Homard bleu au jus de verveine citronnelle, oeuf de Lucullus

Désormais un grand classique pour moi... Quelque peu différent, je le trouve plus abouti, plus recherché en terme de goût. Bref, légèrement meilleur...

Plat : Epaule d'agneau des Pyrénées rôtie

Une tuerie ! c'est bon et c'est un bonheur. Je ne l'ai pas prise depuis longtemps car mes visites de l'automne se sont concentrées sur le gibier. Là encore, et ce n'est pas suite à un manque soudain comblé, c'est meilleur. L'agneau est croustillant à l'extérieur et confit à l'intérieur ; c'est "simple" et parfait. La purée de pomme de terre truffée est légère - pas ou peu de crème, un peu de beurre - et accompagne très bien l'agneau.

Dessert : Tarte mirliton aux pommes

Ce dessert est également devenu un de mes classiques dans cette maison. Le chef m'en avait fait apporter quelques une, avec de l'agneau, à l'hopital.

Elle est associée à une excellente glace au lait d'amande qui lui convient parfaitement. L'association me semble plus agréable qu'avec la glace au raison de muscat. J'hésite à en recommander une mais le temps presse.

Impressions...

Toujours très bonnes... Nous allons moins dans de multiples restaurants, nous préférons nous concentrer sur ceux où nous sommes toujours ravis tout en acceptant les défauts du moment. La Braisière est une table sérieuse et nous nous en sommes apercus à la période du gibier avec notamment un lièvre à la royale de compétition qui a éclipsé pas mal - voir tout ceux - que nous avons goûté ailleurs.

J'ai fait quelques excès du côté boisson, vin blanc à l'apéritif, un bon vin rouge puis quelques verres d'Armagnac avec le chef mais dans l'euphorie, je ne fais plus attention à ce que je bois...

GL a payé l'addition mais je l'imagine assez douce vu le plaisir procuré...

21/01/2006

L'Atelier Robuchon

L'Atelier de Joël Robuchon
5 rue Montalembert
75007 Paris
Tél. : 01 42 22 56 56

Dîner du 21 janvier 2006

Des choses ont changé mais pas ma préférence concernant les restaurants...

Je confirme mon retour progressif à la mobilité... je suis déjà venu avec FR samedi dernier pour le déjeuner mais c'était pas la grande forme, c'était alors la première vraie sortie depuis un peu plus de deux mois.

Ce soir, je suis accompagné de GL et on se fait un petit dîner tôt avant de rentrer dans ma confortable prison. Cela fait du bien de manger correctement, je me laisse même aller à boire - et abuser - de l'alcool ; qu'importe le flacon, ...

Entrée : "Assortiment" des potages et bouillons disponibles...

Comme la semaine dernière, je reprends "principalement" la Chataîgne. Ce potage est tellement onctueux que je ne m'en lasse pas. Quelques morceaux de chataîgne reposent au fond, quelques lardons également... deux petites morceaux de foie gras poêlé et une petite chips non identifiée accompagnent parfaitement le tout et apportent des goûts et des textures différents.

Pour partager avec GL, je commande le bouillon de poule avec ses ravioles de foie gras. Lors de mes dernières visites, j'hésitais toujours entre ces deux entrées. Finalement, la carte n'a pas trop changée... C'est toujours aussi bon et je trouve que leur crème épicée - rajoutée au dernier moment - n'apporte toujours rien... La menthe et la coriandre laissent une impression de fraîcheur agréable, cela s'équilibre bien avec le bouillon de poule et les ravioles de foie gras.

Enfin, pour découvrir, nous avons goûté à la soupe de topinambour façon ibérique. Des petits ingrédients, dont le jambon Iberico de Bellota, viennent réhausser le tout. C'est pas mal mais je préfère la Chataîgne dans le même esprit.

Premier plat : Noix d'entrecôte

Je l'ai tellement pris, y compris la semaine dernière, que cela devient une honte de manger toujours la même chose. Mais c'est bon et j'apprécie encore plus une bonne viande rouge ces temps-ci... Servie avec des pommes fondantes et de la purée... miam...

Deuxième plat : Saucisse truffée

Nous avions fait une entrée discrète et n'avions pas alors salué PB qui était occupé. Nous sommes repérés au moment du premier plat et il commande de suite ce supplément à notre intention... Une petite saucisse de porc truffée accompagnée d'une salade toute légère, mais qui a son importance, et un peu de purée à nouveau mais je ne m'en plaindrais jamais. C'est un peu dur après le chemin déjà parcouru mais je finis ce plat avec plaisir. Je trouve la saucisse un peu "grasse" mais la petite salade permet justement de la faire passer en douceur. Le goût de la truffe est très présent et agrémente bien ce genre de saucisse un peu rustre.

Dessert : Soufflé à la Chartreuse

Chataîgne, entrecôte et soufflé composaient déjà mon repas de la semaine dernière ; finalement, pas de différence si ce n'est les entrées et plats supplémentaires...

Le soufflé est toujours aussi bon, sinon je ne le prendrais plus... Ma seule remarque, constatée cette fois et la semaine dernière, concerne le comportement du soufflé lorsque je l'attaque avec la cuillère : tout le chapeau colle à la cuillère et se barre en sucette, cela donne quelque chose de peu pratique et pas franchement esthétique... c'est culotté, de la part d'un type qui s'est jamais essayé à cet exercice, de faire des remarques.

Bref, malheureux que je suis à l'ouvrir, j'en fais la remarque à PB qui part direct en cuisine me chercher le chef patissier pour que je lui fasse la remarque... ouille, j'ai pris des pincettes pour pas le vexer. PB avait peut-être lui-même quelques reproches à lui faire et il a profité de l'occasion ; c'est l'avis de GL qui m'a reproché de n'avoir pas été sympa en me précisant que le chef patissier est arrivé un peu blanc.

Je le dis et le répète : c'était bon :-)))))

Vin : l'alcool fait perdre la mémoire...

La semaine dernière, nous avons pris l'Oustal Blanc - Naick 2 de Fonquerle. Pour une fois, j'ai voulu changer mais je ne me souviens plus... c'est triste ! enfin, c'était un vin du Languedoc correct mais pas mémorable.

Là encore, une originalité : pas de Moscato d'Asti mais un petit verre d'un excellent Rivesaltes ambré pour suivre le dessert car le parfum prononcé de noix ne convient pas avec le soufflé.

Impressions...

Toujours aussi bonnes... Juste une remarque, en comparaison avec le dernier déjeuner : je préfère venir dans cet établissement le soir plutôt que le midi, sa déco ne supporte pas le jour...

De mémoire, 169 euros pour ce dîner. Honnête de nos jours...

05/11/2005

Le Violon d'Ingres

Le Violon d'Ingres - Christian Constant
135 rue Saint-Dominique
75007 Paris
Tél. : 01 45 55 15 05

Dîner du 05/10/2005

Quelle déception ce dîner ! Nous appelons vers 19h ce samedi pour une table de deux : rien, le restaurant est complet. Je laisse mes coordonnées en cas de désistement. Quand je rappele un peu plus tard, autour de 21h, on me dit que, suite à une annulation, il est finalement possible de venir ; au passage, je n'ai pas l'impression qu'ils étaient sur le point de me prévenir de leur propre initiative... Nous arrivons finalement et entrons dans un restaurant où des nuages de fumée sont visibles ; ils veulent nous installer à côté d'un couple de fumeurs, nous refusons - les fumeurs s'en offusquent - et sommes finalement installés un peu plus loin. Le système d'extraction d'air est soit mauvais soit inexistant...

La carte arrive et rien d'enchanteur se dégage franchement...

Mise en bouche : Soupe de potiron au parmesan

Précédée de quelques gougères pour l'apéritif, nous avons le droit à une petite soupe correcte agrémentée de copeaux de parmesan.

Entrée : Foie gras de canard frais des Landes au pain d'épices

Pas grand chose de positif à mon goût dans cette entrée. Visuellement, c'est chiche. Gustativement, c'est gras. 4 petites tranches de foie gras pôélées, le pain d'épices ne ressort pas et le tout baigne dans le gras. Quelques fruits pour accompagner cet ensemble. Sans intérêt et franchement décevant.

Plat : Palombe cuite à la plancha, tombée d'échalottes, ragoût de lentilles et foie gras

Visuellement, c'est mieux : une belle palombe repose ouverte, essentiellement désossée. Gustativement, c'est pire : non pas pour la palombe mais pour le ragoût écoeurant sur lequel elle repose. La cuisson de la palombe est correcte ; le goût diffère étrangement d'un morceau à l'autre. La tombée d'échalottes, quand elle apparaît, est intéressante et accompagne bien cette viande. Le ragoût de lentilles et foie gras baigne dans le gras ; c'est absolument insupportable et je suis obligé de m'arrêter, tellement c'est écoeurant.

Dessert : Génoise chocolat-noisette

La carte des desserts est pauvre, seulement trois propositions à la carte : fondant au chocolat, biscuit café et mascarpone et 'fruits et tartes du plateaux'. On nous propose un gateau basque - tenté, je décline par peur d'être achevé après l'entrée et le plat - et cette génoise. On prend, pour voir, afin de se faire une petite note sucrée... On se retrouve avec un gateau sans goût dont la taille est ridicule : une bande de 10cm de long, 1,5cm de large et 2cm de haut. Une boule de glace vanille, correcte, et quelques éléments de déco inutiles à mon goût...

Impressions...

On risque fort de ne jamais revenir... Nous n'étions pas venus depuis longtemps, un bon souvenir en mémoire, mais ce dîner est franchement à oublier. De tous mes plats, il n'y a rien à retenir. Idem pour celui de GL, petite faim, qui n'a pris qu'un lièvre à la royale présenté comme un parmentier : c'est chiche et le lièvre est fade.

Le service n'est pas non plus très agréable : plutôt brouillon, pas franchement sympathique, rapide - pressé, etc... Bref, tout cela donne l'impression qu'ils n'ont qu'une envie : en finir !

L'addition se monte à 156 euros mais nous avons été très sages : 1 entrée, 2 plats, 1 desserts, 1 coupe de champagne, 1 litre de Thonon et 1 café. Il s'agit presque d'un repas normal - en quantité :-) mais sans le vin - d'une seule personne qui chercherait à se faire plaisir dans un bon restaurant... Il y avait également un verre de vin (Madiran) et un deuxième litre de Thonon ne nous ont pas été facturés ; pour la Thonon, c'est peut-être lié à ma question : je voulais de l'eau fraîche plutôt qu'à température mais toutes les 'fraîches' ont été emportées en début de service ; il faudra penser à en mettre 2 ou 3 en plus dans le réfrigérateur...

Allez, next !

30/10/2005

Alain Chapel

RN 83
01390 Mionnay
Tél. : 04 78 91 82 02

Dîner du 30/10/2005

On a passé la journée à rien faire, juste les Puces du Canal le matin. Vers 17h, je me réveille et pars à la recherche d'un restaurant pour le soir. Dans un guide lyonnais, je tombe très rapidement sur les coordonnées de Chapel ; c'est ouvert le dimanche soir alors je réserve immédiatement une table. Quelques instants plus tard, MB appele GL pour savoir le programme de la soirée ; avec PM, ils nous retrouveront pour le dîner.

Pas forcément facile d'y aller de Lyon, surtout que la nuit est tombée tôt. Heureusement, la voiture de loc dispose de ce petit gadget de navigation qui s'avère bien utile. On arrive tôt, vers 19h30. Et nous retrouvons aussitôt nos amis installés dans un superbe salon dont les murs sont revouverts de belles boiseries. Parfum de cheminée de maison de campagne, on s'y sent vite très bien. GL, MB & PM attaquent au champagne, excellent me disent-ils, une cuvée de Christophe Mignon spécifique pour la maison Chapel. Perso, j'attaque à l'Evian mais un petit verre commence à me chatouiller. J'ai déjà résisté lors du déjeuner à la Braisière et du dîner à l'Atelier JR mercredi dernier...

La carte nous est présentée. Ma période de prédilection est bien représentée : chasse & champignons. MB m'a échangé sa carte pour que je ne vois pas les prix...

Amuse-bouches : divers...

2 services, un au salon avec des petit-fours et un autre à table. Les petit-fours étaient très sympas : tartelette aux tomates et maquereau, rillette de canard, petits patés chauds, etc... A table nous est servie une cuisse de grenouille aux légumes croquants : un peu fade. J'ai préféré celle servie en amuse-bouche par Eric Lecerf à l'Atelier.

Entrée : Foie gras de canard pôélé aux cèpes en millefeuille croquant

La vision du plat me fait penser que la dégustation ne sera pas désagréable, et cela se vérifie. Une tranche de foie gras pôélé au centre recouvert d'une excellente petite salade verte. Je dis toujours que je n'aime pas la verdure mais quand elle est bonne, cela passe tout seul et avec plaisir. Cet ensemble est entrecoupé de fines lamelles de peau du canard (1 mm à peine) qui constituent le millefeuille croquant. C'est assez impressionnant, je ne sais comment il arrive à préparer la peau de la sorte. Tout autour de l'assiette, sur les côtés, de grosses lamelles de cèpes. Le tout est vraiment excellent, des goûts très prononcés en bouche et en même temps très simples. Ma seule remarque, le foie gras baignait un peu trop dans son gras...

Plat : Comme un salmis de grouse...

Le filet, demandé saignant, est présenté découpé en fines tranches. Dans un gateau de pommes de terre, la cuisse est insérée, désossée et mélangée avec le foie. Dans ce cas, ce n'est pas l'aspect visuel qui m'interpelle mais la puissance olfactive du plat. Le résultat est le même : je sais que le moment ne sera que plaisir. La cuisson du filet est franchement impressionnante : presque cru mais tout de même cuit. La chair est un vrai plaisir de texture et de goût en bouche. On monte d'un cran dans la puissance sur le gateau de pommes de terre : c'est excellent et le tout passe très bien. Un plat tellement excellent !

Dessert : Fines feuilles de chocolat au praliné

Difficile de débarquer après de tels plats ; le dessert est bon mais il m'apparaît bien fade. Juste quelques feuilles de chocolat insérées dans une mousse pralinée aux noix de macadamia qui repose sur un biscuit à la noisette. C'est franchement bon, cela mélange la douceur de la crème avec le croquant du biscuit, mais je m'attendais à une mousse pralinée un peu plus puissante en goût. Bon, cela ne l'empêche pas de disparaître rapidement...

Impressions...

Quel dîner, un grand moment ! Pour accompagner ces plats, je n'ai pas résisté à la tentation du vin pour lequel je n'ai pas eu la curiosité d'observer l'étiquette, une bouteille d'un grand Bourgogne. Etourdi par le plaisir de boire cet excellent vin, je me suis laissé emporter...

Bref, une table merveilleuse où l'on se sent bien immédiatement, une cuisine parfaitement maîtrisée et tellement bonne, que peut-on demander de plus ? J'y retournerai avec grand plaisir.

L'addition doit tourner autour des 200 euros par personne en y allant gentiment sur le vin... J'ai jeté après coup un oeil au Michelin - deux étoiles - qui annonce 110 - 155 euros pour un repas à la carte. Je ne peux m'empêcher de penser à la carte de Nicolas le Bec où nous avions réservé une table pour le déjeuner de la veille, annulée pour cause de réveil tardif. Elle me semble particulièrement chère... J'avais de toute manière un à priori négatif à la différence de Chapel qui me tentait depuis quelques temps.