28/12/2007
L'Auberge Aveyronnaise
L'Auberge Aveyronnaise
40 rue Gabriel Lamé
75012 Paris
Tél. : 01 43 40 12 24
Dîner du 28 décembre 2007
Quand une envie de saucisse / aligot nous prend, la question ne se pose pas et l'envie nous amène directement à cette table. Notre dernière visite remonte à bien longtemps et s'accompagne généralement d'une séance de cinéma dans le triste quartier des anciens chais de Bercy, aménagement malheureusement totalement raté à mon goût.
Très rapidement, nous nous rappelons du gros inconvénient de ce quartier : la très grande difficulté de s'y garer. Ainsi, après avoir longtemps tourné, nous arrivons enfin au restaurant que nous trouvons déjà plein. Nous n'avons pas réservé et nous devons attendre un peu qu'une table se libère. Toujours la même ambiance, c'est bruyant et les serveurs courent un peu dans tous les sens.
Petite faim mais cela ne nous empêche pas de prendre des entrées pour patienter tranquillement.
Entrées : planche de charcuterie et terrine de biche
La planche de charcuterie n'est pas des plus fières, c'est gentil mais sans plus. La terrine ne présente pas une allure tellement plus engageante. Cela se laisse manger mais sans la moindre conviction. Cela n'a même pas le mérite d'être simplement agréable en début de repas.
Plat : Saucisse et aligot
Comme d'habitude, nous avons le droit à la "cérémonie" de l'aligot qui recouvre en un instant la saucisse fraîche qui a été poêlée. La qualité de cette saucisse laisse franchement à désirer, elle est très grasse. L'aligot en prend lui aussi un coup et nous semble bien fade. Déçus nous sommes !
Dessert : Feuillantine du Marmot
Pendant notre attente, j'avais repéré ce dessert et me laisse tenter par pure gourmandise. Erreur ! Si la crème est acceptable, le dessert en manque cruellement et le tout est bien sec en bouche.
Impressions...
C'est clairement une déception et ce dîner ne restera pas dans nos mémoires même pour un plaisir simple comme celui de déguster un aligot. Il repart avec un sérieux handicap pour nous donner envie d'y revenir. Finalement, c'est peut-être le moment de revisiter le Plomb du Cantal, rue de la Gaieté ?
Total pour ce repas : 64,90 euros avec 2 menus (un en e/p et l'autre en e/p/d) ainsi que mes 2 litres de Vittel et un quart de vin de pays rouge de Millau. On ne peut pas dire que ce soit donné pour cette qualité.
23:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
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