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23/01/2006

La Braisière

La Braisière
54 rue Cardinet
75017 PARIS
Tél. : 01 47 63 40 37

Déjeuner du 22/01/2006

La vie reprend et les restos aussi... C'est avec un vrai plaisir que je reviens dans ce restaurant. De nombreuses visites au cours des mois de septembre, octobre et novembre - aucune de recensée - juste avant le moment fatal. J'aime cette table, que je trouve sincèrement bonne et raisonnable sur les prix. Jacques Faussat est un chef adorable et, même si mon avis ne compte pas, j'apprécie la manière dont il travaille et la passion qu'il y met.

Cela fait 2 ou 3 semaines que je réserve régulièrement sans pouvoir venir. Cette fois est la bonne !

Quelques amuse-bouches pour se détendre : biscuits salés au cumin, rillettes d'oie... bon, allez, on attaque...

Entrée : Homard bleu au jus de verveine citronnelle, oeuf de Lucullus

Désormais un grand classique pour moi... Quelque peu différent, je le trouve plus abouti, plus recherché en terme de goût. Bref, légèrement meilleur...

Plat : Epaule d'agneau des Pyrénées rôtie

Une tuerie ! c'est bon et c'est un bonheur. Je ne l'ai pas prise depuis longtemps car mes visites de l'automne se sont concentrées sur le gibier. Là encore, et ce n'est pas suite à un manque soudain comblé, c'est meilleur. L'agneau est croustillant à l'extérieur et confit à l'intérieur ; c'est "simple" et parfait. La purée de pomme de terre truffée est légère - pas ou peu de crème, un peu de beurre - et accompagne très bien l'agneau.

Dessert : Tarte mirliton aux pommes

Ce dessert est également devenu un de mes classiques dans cette maison. Le chef m'en avait fait apporter quelques une, avec de l'agneau, à l'hopital.

Elle est associée à une excellente glace au lait d'amande qui lui convient parfaitement. L'association me semble plus agréable qu'avec la glace au raison de muscat. J'hésite à en recommander une mais le temps presse.

Impressions...

Toujours très bonnes... Nous allons moins dans de multiples restaurants, nous préférons nous concentrer sur ceux où nous sommes toujours ravis tout en acceptant les défauts du moment. La Braisière est une table sérieuse et nous nous en sommes apercus à la période du gibier avec notamment un lièvre à la royale de compétition qui a éclipsé pas mal - voir tout ceux - que nous avons goûté ailleurs.

J'ai fait quelques excès du côté boisson, vin blanc à l'apéritif, un bon vin rouge puis quelques verres d'Armagnac avec le chef mais dans l'euphorie, je ne fais plus attention à ce que je bois...

GL a payé l'addition mais je l'imagine assez douce vu le plaisir procuré...

21/01/2006

L'Atelier Robuchon

L'Atelier de Joël Robuchon
5 rue Montalembert
75007 Paris
Tél. : 01 42 22 56 56

Dîner du 21 janvier 2006

Des choses ont changé mais pas ma préférence concernant les restaurants...

Je confirme mon retour progressif à la mobilité... je suis déjà venu avec FR samedi dernier pour le déjeuner mais c'était pas la grande forme, c'était alors la première vraie sortie depuis un peu plus de deux mois.

Ce soir, je suis accompagné de GL et on se fait un petit dîner tôt avant de rentrer dans ma confortable prison. Cela fait du bien de manger correctement, je me laisse même aller à boire - et abuser - de l'alcool ; qu'importe le flacon, ...

Entrée : "Assortiment" des potages et bouillons disponibles...

Comme la semaine dernière, je reprends "principalement" la Chataîgne. Ce potage est tellement onctueux que je ne m'en lasse pas. Quelques morceaux de chataîgne reposent au fond, quelques lardons également... deux petites morceaux de foie gras poêlé et une petite chips non identifiée accompagnent parfaitement le tout et apportent des goûts et des textures différents.

Pour partager avec GL, je commande le bouillon de poule avec ses ravioles de foie gras. Lors de mes dernières visites, j'hésitais toujours entre ces deux entrées. Finalement, la carte n'a pas trop changée... C'est toujours aussi bon et je trouve que leur crème épicée - rajoutée au dernier moment - n'apporte toujours rien... La menthe et la coriandre laissent une impression de fraîcheur agréable, cela s'équilibre bien avec le bouillon de poule et les ravioles de foie gras.

Enfin, pour découvrir, nous avons goûté à la soupe de topinambour façon ibérique. Des petits ingrédients, dont le jambon Iberico de Bellota, viennent réhausser le tout. C'est pas mal mais je préfère la Chataîgne dans le même esprit.

Premier plat : Noix d'entrecôte

Je l'ai tellement pris, y compris la semaine dernière, que cela devient une honte de manger toujours la même chose. Mais c'est bon et j'apprécie encore plus une bonne viande rouge ces temps-ci... Servie avec des pommes fondantes et de la purée... miam...

Deuxième plat : Saucisse truffée

Nous avions fait une entrée discrète et n'avions pas alors salué PB qui était occupé. Nous sommes repérés au moment du premier plat et il commande de suite ce supplément à notre intention... Une petite saucisse de porc truffée accompagnée d'une salade toute légère, mais qui a son importance, et un peu de purée à nouveau mais je ne m'en plaindrais jamais. C'est un peu dur après le chemin déjà parcouru mais je finis ce plat avec plaisir. Je trouve la saucisse un peu "grasse" mais la petite salade permet justement de la faire passer en douceur. Le goût de la truffe est très présent et agrémente bien ce genre de saucisse un peu rustre.

Dessert : Soufflé à la Chartreuse

Chataîgne, entrecôte et soufflé composaient déjà mon repas de la semaine dernière ; finalement, pas de différence si ce n'est les entrées et plats supplémentaires...

Le soufflé est toujours aussi bon, sinon je ne le prendrais plus... Ma seule remarque, constatée cette fois et la semaine dernière, concerne le comportement du soufflé lorsque je l'attaque avec la cuillère : tout le chapeau colle à la cuillère et se barre en sucette, cela donne quelque chose de peu pratique et pas franchement esthétique... c'est culotté, de la part d'un type qui s'est jamais essayé à cet exercice, de faire des remarques.

Bref, malheureux que je suis à l'ouvrir, j'en fais la remarque à PB qui part direct en cuisine me chercher le chef patissier pour que je lui fasse la remarque... ouille, j'ai pris des pincettes pour pas le vexer. PB avait peut-être lui-même quelques reproches à lui faire et il a profité de l'occasion ; c'est l'avis de GL qui m'a reproché de n'avoir pas été sympa en me précisant que le chef patissier est arrivé un peu blanc.

Je le dis et le répète : c'était bon :-)))))

Vin : l'alcool fait perdre la mémoire...

La semaine dernière, nous avons pris l'Oustal Blanc - Naick 2 de Fonquerle. Pour une fois, j'ai voulu changer mais je ne me souviens plus... c'est triste ! enfin, c'était un vin du Languedoc correct mais pas mémorable.

Là encore, une originalité : pas de Moscato d'Asti mais un petit verre d'un excellent Rivesaltes ambré pour suivre le dessert car le parfum prononcé de noix ne convient pas avec le soufflé.

Impressions...

Toujours aussi bonnes... Juste une remarque, en comparaison avec le dernier déjeuner : je préfère venir dans cet établissement le soir plutôt que le midi, sa déco ne supporte pas le jour...

De mémoire, 169 euros pour ce dîner. Honnête de nos jours...