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30/10/2005

Alain Chapel

RN 83
01390 Mionnay
Tél. : 04 78 91 82 02

Dîner du 30/10/2005

On a passé la journée à rien faire, juste les Puces du Canal le matin. Vers 17h, je me réveille et pars à la recherche d'un restaurant pour le soir. Dans un guide lyonnais, je tombe très rapidement sur les coordonnées de Chapel ; c'est ouvert le dimanche soir alors je réserve immédiatement une table. Quelques instants plus tard, MB appele GL pour savoir le programme de la soirée ; avec PM, ils nous retrouveront pour le dîner.

Pas forcément facile d'y aller de Lyon, surtout que la nuit est tombée tôt. Heureusement, la voiture de loc dispose de ce petit gadget de navigation qui s'avère bien utile. On arrive tôt, vers 19h30. Et nous retrouvons aussitôt nos amis installés dans un superbe salon dont les murs sont revouverts de belles boiseries. Parfum de cheminée de maison de campagne, on s'y sent vite très bien. GL, MB & PM attaquent au champagne, excellent me disent-ils, une cuvée de Christophe Mignon spécifique pour la maison Chapel. Perso, j'attaque à l'Evian mais un petit verre commence à me chatouiller. J'ai déjà résisté lors du déjeuner à la Braisière et du dîner à l'Atelier JR mercredi dernier...

La carte nous est présentée. Ma période de prédilection est bien représentée : chasse & champignons. MB m'a échangé sa carte pour que je ne vois pas les prix...

Amuse-bouches : divers...

2 services, un au salon avec des petit-fours et un autre à table. Les petit-fours étaient très sympas : tartelette aux tomates et maquereau, rillette de canard, petits patés chauds, etc... A table nous est servie une cuisse de grenouille aux légumes croquants : un peu fade. J'ai préféré celle servie en amuse-bouche par Eric Lecerf à l'Atelier.

Entrée : Foie gras de canard pôélé aux cèpes en millefeuille croquant

La vision du plat me fait penser que la dégustation ne sera pas désagréable, et cela se vérifie. Une tranche de foie gras pôélé au centre recouvert d'une excellente petite salade verte. Je dis toujours que je n'aime pas la verdure mais quand elle est bonne, cela passe tout seul et avec plaisir. Cet ensemble est entrecoupé de fines lamelles de peau du canard (1 mm à peine) qui constituent le millefeuille croquant. C'est assez impressionnant, je ne sais comment il arrive à préparer la peau de la sorte. Tout autour de l'assiette, sur les côtés, de grosses lamelles de cèpes. Le tout est vraiment excellent, des goûts très prononcés en bouche et en même temps très simples. Ma seule remarque, le foie gras baignait un peu trop dans son gras...

Plat : Comme un salmis de grouse...

Le filet, demandé saignant, est présenté découpé en fines tranches. Dans un gateau de pommes de terre, la cuisse est insérée, désossée et mélangée avec le foie. Dans ce cas, ce n'est pas l'aspect visuel qui m'interpelle mais la puissance olfactive du plat. Le résultat est le même : je sais que le moment ne sera que plaisir. La cuisson du filet est franchement impressionnante : presque cru mais tout de même cuit. La chair est un vrai plaisir de texture et de goût en bouche. On monte d'un cran dans la puissance sur le gateau de pommes de terre : c'est excellent et le tout passe très bien. Un plat tellement excellent !

Dessert : Fines feuilles de chocolat au praliné

Difficile de débarquer après de tels plats ; le dessert est bon mais il m'apparaît bien fade. Juste quelques feuilles de chocolat insérées dans une mousse pralinée aux noix de macadamia qui repose sur un biscuit à la noisette. C'est franchement bon, cela mélange la douceur de la crème avec le croquant du biscuit, mais je m'attendais à une mousse pralinée un peu plus puissante en goût. Bon, cela ne l'empêche pas de disparaître rapidement...

Impressions...

Quel dîner, un grand moment ! Pour accompagner ces plats, je n'ai pas résisté à la tentation du vin pour lequel je n'ai pas eu la curiosité d'observer l'étiquette, une bouteille d'un grand Bourgogne. Etourdi par le plaisir de boire cet excellent vin, je me suis laissé emporter...

Bref, une table merveilleuse où l'on se sent bien immédiatement, une cuisine parfaitement maîtrisée et tellement bonne, que peut-on demander de plus ? J'y retournerai avec grand plaisir.

L'addition doit tourner autour des 200 euros par personne en y allant gentiment sur le vin... J'ai jeté après coup un oeil au Michelin - deux étoiles - qui annonce 110 - 155 euros pour un repas à la carte. Je ne peux m'empêcher de penser à la carte de Nicolas le Bec où nous avions réservé une table pour le déjeuner de la veille, annulée pour cause de réveil tardif. Elle me semble particulièrement chère... J'avais de toute manière un à priori négatif à la différence de Chapel qui me tentait depuis quelques temps.

22/10/2005

La Braisière

La Braisière
54 rue Cardinet
75017 PARIS
Tél. : 01 47 63 40 37

Dîner du 22/10/2005

Quand on aime, on ne compte pas. Je deviens un véritable adepte de cette table. Nous avions ce soir prévu un dîner en tête à tête mais des amis marocains présents à Paris nous retrouvent. La chasse est maintenant présente, l'automne est, sur un plan culinaire, probablement ma saison préférée !

21/10/2005

Le Quinze - Thierry Burlot

Le Quinze - Thierry Burlot
8 rue Nicolas Charvet
75015 Paris
Tél. : 01 42 19 08 59

Dîner du 21/10/2005

Deuxième visite dans ce restaurant dont je garde un bon souvenir. On revient et je me souviens du seul inconvénient : la principale serveuse est toujours aussi désagréable. Toutes les personnes qui m'accompagnent sont d'accord. Le menu dégustation à 59 euros, sur un registre champignons et chasse, me fait très envie mais le prix me semble trop élevé. GL le prendra néanmoins, pour les coulemelles, mais aussi histoire que tout le monde puisse y goûter. Avec Dom & FR, nous nous contenterons du menu-carte à 32 euros.

Amuse-bouche : Consommé de haricot coco et samoussa

Le consommé est frais et il a un petit goût très agréable mais que je n'arrive pas à identifier... le samoussa est bien relevé. Le tout est plutôt sympa et généreux.

Entrée : Châtaignes roties au miel de fleurs pour une crème de Saint-Jacques

C'est top, vraiment très bon. Différentes textures, différentes saveurs et un ensemble finalement très délicat.

Plat : Suprême de poule faisane en cocotte, gratin rigate et figue rôtie

Plus classique, moins surprenant, cela reste néanmoins bon. Tout petit gratin de pâte, un peu chiche.

Dessert : Pommes pour une tatin, Arlette pays d'Auge

Une bonne tatin, peut-être un peu trop sucrée. Mais l'excellent sorbet à la confiture de lait adoucit le tout.

Impressions...

On s'en sort autour de 240 euros. C'est pas donné mais, pour cette qualité, c'est très correct dans le climat actuel. Je reviendrai avec plaisir en oubliant la serveuse.

Finalement, le menu de GL ne me semble pas si cher que prévu. 2 entrées, 2 plats et 2 desserts avec des produits sympas, c'est raisonnable quand on veut vraiment se faire plaisir. J'ai goûté les 2 entrées, vraiment bonnes - une crème de champignons très agréable et les coulemelles, parfaitement cuisinées - et les 2 plats - grouse à la cuisson parfaite, un peu forte comme je l'aime à la différence de GL, et le rable de lièvre cuisiné à la royale accompagné d'un risotto truffé, le tout vraiment excellent.

Une table qui devient doucement un classique dans les adresses qui me reviennent en tête quand je veux bien manger et pour un coût maitrisé.

18/10/2005

Le P'tit Chaoui

Le P'tit Chaoui - Chez Mazouz
19 rue Oberkampf
75011 Paris
Tél. : 01 43 55 01 31

Dîner du 18/10/2005

Petit dîner improvisé après un thé chez ED. Nous retrouvons CT et partons à la recherche d'un restaurant dans un Paris calme. Nous optons pour un couscous mais voulons en tester un nouveau. CT suggère une adresse et se la fait confirmer auprès d'amis - 3 -, amis avec qui nous dînerons car ils avaient également prévu d'y aller. 1 sympa, 1 quelconque et 1 gros con qu'ED et moi épargnerons par pitié et amitié pour CT.

La carte affirme 'le couscous le plus spirituel de Paris' ; cela me laisse sans voix. Pas de carte, le patron nous lance une formule genre ' couscous avec tout ce qu'il faut ?!?!' et on dit oui... j'aime pas ca.

Plat : Couscous !

On se retrouve avec un plat pour deux, ED et moi, à partager ; pas d'assiette, on mange directement dans le plat. Nos voisins se partagent un grand plat pour 4. Cela donne l'impression de 'beaucoup' mais on s'apercoit vite que ce sera limite... En guise de viandes : une petite côtelette, une boulette, un pilon de poulet et une merguez. Franchement chiche, surtout quand on voit partir des brochettes à d'autres tables...

La semoule est très bonne et, étonnament, elle est parfumée à la fleur d'oranger. C'est nouveau pour moi et je trouve cela plutôt agréable. En dehors de cela, pas grand chose à dire de plus.

Dessert : Patisseries orientales

Avec ED, j'avais encore faim. On a bien tenté de recommander un couscous pour deux mais les cuisines sont fermées. On prend donc 1 patisserie chacun ; on doit être très naïf car on s'attendait à un petit assortiment mais non : on se retrouve avec 2 petites patisseries et 2 pauvres dattes, quelques pignons pour la déco. Elles sortent d'une boîte en carton donc pas d'ici.

Elles sont bof. C'est pire quand on voit le prix sur l'addition : 6 euros soit 3 euros la patisserie. Limite.

Impressions...

Elles étaient pas bonnes bien que le couscous soit plutôt agréable. C'est bon mais, avec le recul, le restaurant ne laisse pas un grand souvenir ; d'autant plus qu'on ressort avec une petite faim, rare pour un couscous.

L'addition : on laisse un total de 140 euros et des poussières pour 6 couscous (15 €), 2 patisseries (3 €), 2 bouteilles de Belaoune (15 €), 4 thés à la menthe (2,50 € ; pas donné) et une demi Evian (4,50 € ; du vol !). Plutôt cher au final.

On est là dans un café de quartier sans déco particulière si ce n'est un bordel organisé. Juste une très agréable musique arabo-andalouse d'un pianiste algéro-italien dont je n'ai pas retenu le nom. Le patron la joue gentil mais il s'oublie pas dans l'embrouille. Pas sûr de renouveller l'expérience...

17/10/2005

Le Valentin

Le Valentin
40 rue Prony
75017 Paris
Tél. : 01 47 64 11 20

Déjeuner du 17/10/2005

Je cherche avec GL un petit endroit simple et sympa à proximité de l'appart pour déjeuner un morceau. Bêtement, je refuse d'aller à l'Improviste - 21 rue Médéric, Tél. : 01 42 27 86 67 - et on continue la marche. Je suggère un plat rapide à la Braisière mais nous n'avons vraiment pas beaucoup de temps ; on prend alors la première brasserie qui viendra par la suite. Erreur fatale !

Nous prenons juste un plat. Filet de boeuf & salade pour GL, Escalope de veau normande et frites pour moi. Mon plat est ridicule, un tout petit morceau de viande noyée par une sauce lourde ; cuisson élastique. Frites congelées mauvaises. Pour GL, même topo. Filet de boeuf ridicule et salade mal nettoyée qui offre quelques bestioles mortes. Elle fait la remarque mais je doute que cela change un jour quelque chose ici.

On demande rapidement l'addition ; on est sympa alors on la paye ; puis on s'enfuit en courant pour ne surtout jamais revenir : c'est mauvais et pas donné. Pour un retour sur Paris, on démarre mal !

J'oubliais : c'est vraiment moche comme endroit et le service est inexistant.