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18/08/2005

Hostellerie Saint-Jacques (24)

L'Hostellerie Saint-Jacques
24470 Saint Saud en Périgord
Tél. : 05 53 56 97 21

Dîner du 18/08/2005

Nous sommes dans cet hôtel pour deux nuits, suite à notre départ précipité de Mimizan. Pour faire simple, nous avions réservé notre table pour le dîner au restaurant de l'hôtel. Nous sommes placés dans la première salle, qui donne sur la rue et la moins sympa, mais une table se libère et nous nous déplacons dans la salle principale à l'arrière. Elle donne sur le jardin. Toute en largeur, un bar à une extrémité, une cheminée - rotissoire à l'autre.

Carte légèrement prétentieuse, de part les intitulés et les produits travaillés : on sent tout de suite les aspirations de la cuisine. La carte ne me semble pas simple et limpide mais elle est complète : plein de menus avec différentes options et carte avec parfois des demi-portions. Je prends le menu 'plaisirs et traditions' ; il comporte 5 plats différents mais on peut aussi en choisir seulement 3 ou 4 (46, 53 ou 61 euros pour 3, 4 ou 5 plats plus fromage et dessert). Trois me suffiront sachant que je prends probablement les choses les plus sévères...

Amuses-bouche : assortiment...

Quelques 'bonbons' - cabillaud pané, morue, nem au saumon, sucette de tomate cerise caramélisé - et un petit verre contenant du fromage blanc aux herbes et concombres avec une purée de carotte.

Mise en bouche : gazpacho de tomate

J'ai jamais mangé autant de gazpacho depuis le début du printemps, une vraie mode ! Celui-ci est très marqué par le goût du poivron rouge, qui le rend agréable et différent, mais qui apporte aussi une certaine amertume à l'ensemble.

1ère entrée : Le chaud-froid de foie gras de canard

Cela reprend un échantillon de deux entrées qui n'apparaissent que dans les menus :

- le foie gras de canard aux figues, au naturel : assez quelconque et trop à température.

- foie gras de canard poêlé, pomme de terre et cèleri et truffes blanches cuisinés comme un risotto, fond de veau réduit : le foie de canard est pané à la chapelure, cela apporte un croustillant agréable ; bonne idée, c'est mieux qu'une simple farine. Le reste est anecdotique (cèleri utilisé à la place du riz, pomme de terre pour lier). La truffe est inutile, d'ailleurs on la sent pas, sauf pour l'intitulé flatteur (pas clair car finalement annoncé comme truffe d'été - Tuber Aestivum).

2ème entrée : Le risotto mousseux aux truffes, jus de veau réduit

Peut-être un peu redondant comme choix mais bon... cette fois, c'est un vrai risotto, riz Arborio, et de la truffe noire du Périgord (Tuber Mélanosporum). C'est un peu étrange : une sorte de soufflé au blanc d'oeuf contient un oeuf de caille ; il est posé sur le risotto et contient trop d'aneth. Cet ensemble est un peu bizarre et je ne comprends pas bien ce qu'il vient faire là. Rien d'intéressant au final.

Plat : La dodine de pigeon farcie au foie gras

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué... Le pigeon est bon et bien cuit. L'ajout de foie gras frais est de trop car il vient tuer le goût de la viande ; l'ensemble devient d'ailleurs écoeurant. Dans un coin de l'assiette, un toast de pain recouvert de champignons poêlés, trop sec.

Plateau de fromage...

Une sélection standard... la serveuse a appris par coeur et ne peut pas répondre à nos demandes de précision mais c'est pas grave (elle se gratte la tête avec le couteau du fromage à la main...). Plateau mal foutu : on voit difficilement ce qu'il contient.

Dessert : Le dessert autour du chocolat

C'est un concept ; les desserts sont déclinés autour d'un thème : autour du chocolat, croquandine autour des fruits du moment, autour de la pomme et autour de la pêche et la tomate (très mauvais selon GL).

Je me retrouve donc avec quatre trucs différents :

- la tasse chocolatée : je la voyais repartir intacte en cuisine dans les autres assiettes... elle contient une mousse café. c'est marrant...

- le cèpe : petit gateau au chocolat. Correct.

- le tube à la mousse : de quoi ? je ne sais pas. Strange...

- la glace au chocolat : ok.

Le dessert est accompagné d'un plateau de mignardises : petits verres (l'un passion et l'autre fruits rouges), tuiles aux amandes, meringues, et petits gateaux (non goûtés pour ces derniers).

Le café, demandé serré, est une vraie soupe. Je regrette définitivement l'espresso en Italie. Le café est accompagné de truffes au chocolat et de cannelés, bons pour ces derniers.

L'addition...

Nous faisons porter l'addition sur la note de l'hôtel ; toujours sympa de jouer à domicile et d'avoir l'impression de repartir sans payer :-)

Au final, je ne l'ai pas vue car le tout est payé par GL. Mais, à vue d'oeil, il doit bien y en avoir pour 110 euros avec l'eau, coupe de champagne, verre de vin, et café / infusion...

Brèves impressions...

Cela se donne des airs. Que cherchent-ils ? ce doit être la bonne petite table du coin, en dehors de celles étoilées autour de Brantôme. La cuisine est vraiment pas exceptionnelle. Plein de petits détails désagréables.

Le service est particulier et a au moins le mérite de me faire rire. Pas mal de trucs 'gnan-gnan'... Les serveuses sont pas bien au courant de tout, et se disputent gentiment ; le sommelier, un jeune avec de belles bacchantes que je nomme Hibernatus, joue le gars 'top speed' et court dans tous les sens, genre super busy... Et j'en passe...

Bref, pas envie d'y retourner demain.

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