U Paesanu (20)

Dîner du 02/08/2005

De retour pour un nouveau dîner dans ce restaurant. Cette fois, nous avons réservé l'agneau rôti pour le plat.

Nous arrivons tranquillement vers 21h, pas d'autres tables ! une seule, de 10 personnes, arrivera seulement vers 22h30...

Les entrées...

Nous décidons de goûter à plusieurs entrées : terrine de figatellu, canneloni au brocciu et carpaccio de lonzu.

La terrine, d'aspect très 'similaire' à celle de sanglier, est bonne et effectivement un peu plus forte en goût. Je
m'attendais toutefois à quelque chose d'encore plus prononcé et proche de la figatellu même.

Les 4 gros cannelonis au brocciu constituent presque un plat à eux-mêmes. Ils sont très bons bien qu'accompagnés par un coulis de tomate qui n'a pas ma préférence ; je préfère les sauces blanches avec les cannelonis au brocciu ou à la ricotta. Le brocciu est comme souvent complété de menthe pour un peu de fraîcheur en bouche.

Le carpaccio de lonzu ne me plaît que moyennement mais c'est lié au vinaigre de miel qui l'accompagne. Sinon, la charcuterie en elle-même est bonne. Un peu de brebis émiettée accompagne cette entrée.

Plat : Agneau rôti

Un délice ! l'épaule entière d'un agneau de lait nous est servie : cuisson parfaite et tendresse savoureuse de la viande. Le silence se fait à notre table ! Rien à dire de plus que ce sont des agneaux d'une vingtaine de jours, provenant de la plaine et appartenant soit au propriétaire du restaurant, Henri Sacco, soit à des amis bergers.

L'agneau est servi avec des haricots verts du jardin, bons mais avec un peu trop d'ail à mon gôut, et les excellentes frites dont j'abuse encore une fois.

Pour finir...

Nous reprenons une assiette de fromages et un fiadone, les deux toujours aussi bons.

L'addition...

Un total de 79 euros pour 3 entrées, 2 plats (l'agneau est à 15€ comme tous les plats sur commande), 1 fromage, 1 dessert, 1 demi-bouteille de vin (toujours le Clos Regino de Feliceto), 2 Saint-Georges en litre et demi. Le digestif de GL, une cédratine, et mes deux cafés sont offerts.

Un restaurant qui me manque déjà car nous n'aurons probablement pas la possibilité d'y retourner avant longtemps. Par le passé, quand nous étions dans le sud, c'était devenu une sorte de 'pélerinage', on montait alors pour une nuit sur Speloncato avec toujours le même programme : Casanis au café de la Voute, dîner chez U Paesanu, myrthe chez Francois et bonne nuit au charmant Hôtel A Spelunca... un parcours commencé par hasard avec MD en 1996.

Voir aussi dîner du 30/07/2005