22/06/2005
Chez Michel
Contexte : diner
Chef : Thierry Breton
Salle : fumeur au sous-sol
Menu : homard en cinq services (pas d'alcool pour moi)
Prix : 115 euros par personne avec le vin
1er service : Gelée de homard recouverte d'un consommé de concombre et ortie glacé.
Une certaine fraicheur mais aucun intérêt pour ce plat : le goût du homard est totalement occulté par celui du concombre. Servi avec un Quincy (Domaine du Tonkin)
2ème service : Pinces de homard décortiquées sur asperges en duo coloré.
Pochées, les pinces n'ont presque aucun goût ou alors beaucoup trop peu pour moi. Texture pas tellement plus agréable. Je pense que cette cuisson ne leur convient pas. Vinaigrette de betterave relevée au piment d’espelette, bof... Petite betterave qui sent la cave humide et poussiéreuse, pas mieux. Servi avec un Bourgogne Vezelay (Chardonnay) Les Coeuriots 2002.
3ème service : Maki de thon, pattes décortiquées au wasabi.
Bon makis mais pas meilleurs qu'ailleurs. Pattes pochées dont le gout se fait cruellement absent de nouveau. Elles sont de plus noyées dans un wasabi beaucoup trop fort (sensation désagréable qui vous monte au cerveau). Le chef nous a innocemment expliqué à la fin du repas son inexpérience de ce produit, voilà donc le fin mot de l'histoire...
4ème service : Têtes grillées avec son corail à décortiquer.
Instant sauvage et barbare de dépiotage de la tête pour en tirer quelque chose... là encore, ce n'est pas mon truc. Servi avec un Viognier de Gramenon.
5ème service : Queue de homard sur fricassée de girolles.
Enfin, le plat attendu ! le seul qui, à mon sens, respecte le produit et le met en valeur. Le goût, la texture, tout y est. Finalement, c'est probablement sur le classique que Thierry Breton excerce le mieux son talent. Cette queue est présentée en généreux tronçons dans leur coque intacte, cuisson parfaite. Servi avec un Meursault 1er cru.
Dessert : Petit suisse aux fraises de saison.
Les fraises manquent de goût, le petit suisse présente une amertume qui me déplait : j'ai presque envi d'ajouter du sucre pour tout camoufler... Servi avec un Casot des Mailloles en Banyul blanc.
Divers : des litres de "Plancoët", l'eau minérale plate de Bretagne, café. Pain de campagne suffisamment bon pour calmer ma faim.
22:00 Publié dans Restaurants | Lien permanent | Commentaires (0)
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